Le groupe de collecte et de traitement des déchets Paprec fait prendre l'eau au  déchets d'un des plus gros chantiers parisiens du moment : la réhabilitation de la Samaritaine.

36 mois de travaux, 70 000 m2 de surface, 1 300 ouvriers mobilisés, selon sa directrice générale, Marie-Line Antonios, les travaux de réhabilitation de la Samaritaine représentent « le plus gros chantier des 20 dernières années sur un monument historique du cœur de Paris. » Un chantier à la fois gigantesque et très complexe qui va générer plus de 110 000 m3 de déchets dans un espace urbain très restreint et avec des contraintes environnementales fortes, comme le projet -conçu en amont par Vinci Construction, Paprec Group et le distributeurs Raboni- de faire transiter une partie des déchets recyclables par voie fluviale jusqu'au centre de recyclage de Gennevilliers, soit 38 km. La péniche Paprec, d'une capacité de 300 tonnes, soit l'équivalent de 60 camions, va ainsi permettre de réaliser une rotation tous les deux jours. L'accès direct au quai étant impossible au niveau du chantier lui même, les responsables ont choisi de réaliser un transit des déchets vers la plateforme fluviale de l'agence Raboni à Ivry-sur-Seine située à 6 km. Un gain de temps, moins de camions sur la route et l'objectif pour Erwan Le Meur, directeur général adjoint de Paprec recyclage d'une valorisation des déchets supérieure à 85% sur ce chantier. Au-delà de l'aspect logistique, toutes les parties prenantes du chantier insistent sur le cercle vertueux qui doit être mis en œuvre à la Samaritaine, mais dans le secteur du bâtiment en général où les déchets de chantier sont encore trop peu valorisés.