Une récente étude réalisée par le cabinet Xerfi Precepta pointe la croissance importante des surfaces de travail partagées. Plus de 700 000 m² de bureaux qu'il faudra nettoyer et surtout accompagner dans une offre plus globale.

Une très récente étude réalisée par le cabinet Xerfi Precepta, mettent en lumière à la fois la bonne tenue du marché du co-working en France, et d'autre part ses très importantes perspectives de développement à court terme. « Le chiffre d’affaires (panel Xerfi) devrait ainsi bondir de 25% en 2022 puis de 10% par an d’ici 2024 », pronostiquent les experts de Xerfi Precepta, avec des surfaces exploitées par les leaders qui devraient doubler entre 2019 et 2024 à plus de 700 000 m².

Le modèle des « bureaux opérés » en force

Si en Ile-de-France en général et à Paris en particulier, l'offre frôle est saturée, et concentre les investissements des grandes enseignes (WeWork, Wojo ou Morning), le cabinet d'études prévoit un développement des principaux projets en régions avec de nouveaux acteurs. Toutes les grandes métropoles régionales (Lille, Aix Marseille, Lyon...) mais également Nice , Nantes ou Montpellier sont en train de voir l'offre en bureaux et services partagés se développer très rapidement.

«  Le modèle de bureau opéré (ou clé en mains) s’impose comme la nouvelle norme. Dans ce dernier, l’opérateur décharge le propriétaire des aspects opérationnels (commercialisation, animation, gestion courante du site). Pour l’utilisateur, c’est un bon moyen de s’engager sur des périodes plus courtes et d’ajuster facilement les espaces à la hausse ou à la baisse. A la faveur de cette nouvelle dimension servicielle, le paysage concurrentiel évolue rapidement » analyse les auteurs de l'étude Xerfi-Precepta.

« Malgré des ouvertures probables en Ile-de-France, la croissance en régions sera à l’origine de l’essentiel du doublement des surfaces de coworking exploitées d’ici 2024 par rapport à 2019 » concluent les experts.