Vers une augmentation de 2,6% des minima en 2022
Une inflation plus importante que prévue a conduit les partenaires sociaux de la branche propreté à se retrouver autour de la table des négociations pour ré-évaluer la grille des minima sociaux adoptée en juillet dernier. Trois séances de négociation ont été nécessaires pour permettre à la FEP, au SNPRO, côté employeurs et à la CGT et FO, côté salariés de signer un nouvel avenant le 18 novembre dernier.
Cet accord prévoit une hausse de + 1 % de l’AS1 A (10,83 €) qui vient compléter la revalorisation à hauteur de 1,6% actée il y a quelques mois. Au final c'est un rattrapage de 2,6% qui sera appliquée en 2022 sur les bas salaires du secteur de la propreté.
La CFDT qui a participé aux négociations, mais n'a pas signé l'accord, plaidait pour une hausse de 5%, prenant en compte l'inflation réelle (1,9% fin novembre) mais également un rattrapage du niveau des salaires dans un secteur qui connait, comme l'hôtellerie-restauration une pénurie de main d'œuvre.
De leur coté de nombreux chefs d'entreprise du secteur s'inquiètent d'une hausse des salaires, dont ils ne remettent pas forcément en cause le bien-fondé. En revanche ils pointent les augmentations importantes du prix de l'énergie, du carburant et des produits et matériels, qui touchent directement leur activité. Pour eux la question centrale tient à la majoration du prix des prestations, dans un contexte concurrentiel et vis-à-vis de donneurs qui font eux aussi valoir une augmentation globale de leurs charges...
